Impression de voltige!

La semaine dernière, j'ai pratiqué un baptême de l'air à sensations, avec un vol de voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis longtemps, mais que je repoussais chaque fois à la saint Glin-Glin. Jusqu'ici. Tout a commencé à l'aéroclub de Namur, où j'ai rencontré mon ange-gardien, Alexis. Celui-ci m'a tout d'abord montré l'avion (un petit appareil biplace ultra-léger), puis je suis aller revêtir combinaison de vol et parachute. Après ça, on a décollé pour trente minutes de délire dans les hauteurs. J'ai pu sentir mes organes changer de place entre boucles, vrilles et autres renversements. Il me semble avoir prononcé quelques jurons à plusieurs reprises, mais qu'importe, mon pilote ne s'est pas formalisé. Vers la fin, j'ai commencé à me sentir vraiment malade, et Alexis a voulu lever le pied. Mais mon estomac ne l'entendait pas de cette oreille et j'ai finalement dû utiliser le sac à vomi qu'on m'avait charitablement fourni avant l'embarquement. Mea culpa : je n'aurais pas dû dire que j'allais bien alors que je sentais mon déjeuner se faire la malle ! Alexis ajuste son vol en fonction de son passager pour que ce dernier ressorte en forme, mais si le passager ne dit pas la vérité, c'est forcément plus compliqué. Comme il me l'a dit lui-même après l'atterrissage: le but n'est pas tant d'impressionner les gens que de leur faire ressentir les délices de la voltige aérienne. Le but n'est donc en aucun cas de vider l'estomac. Cela dit, cette mésaventure reste anecdotique et ne m'a pas gâché le vol. Lors de la phase de voltige, j'ai pu ressentir des G de -3,5G à 5,8G. Cela veut dire qu'à la vitesse maximale, nous pesions 5,8 fois notre poids normal ! Je vous laisse deviner ce qu'on ressent. Vers la fin, Alexis m'a même autorisé à piloter l'avion. J'ai ainsi pu accomplir une petite figure avant qu'on regagne l'aéroclub ! Je peux vous dire qu'il m'a fallu du temps pour revenir sur Terre, après ça. Si vous n'avez jamais tenté, je vous invite vivement à vous lancer. Ca vaut vraiment le coup de tenter, d'autant plus que l’on n’a pas souvent l'occasion de réaliser ce genre de rêve. Une chose est sûre, si on m'offrait un autre vol, je ne dirais pas non (par exemple, pour mon anniversaire) ! Je vous mets le lien vers le site de mon vol de voltige aérienne à Namur, pour ceux que ça intéresse