Quand la gauche se fout de nous

A nouveau l’extrême gauche française (Parti communiste, Verts, Front de gauche) s’est emparée frénétiquement du problème des migrants. Avec sa démagogie coutumière, elle prône un accueil sans frein ni réserve. Peu importe si la France est incapable de les nourrir et de les héberger décemment, et que dès qu’elle ne le pourra pas, ce sera de la faute de ces égoïstes et racistes de Français pétainistes. Ils se moquent de ceux qui leur font observer que parmi les forceurs de frontière, tous ne sont pas éligibles au droit d’asile et que certains même sont des islamistes en terre de mission. Pas davantage ne peut-on leur suggérer que si les lois républicaines sur les flux migratoires avaient été respectées et certains déboutés du droit d’asile ou clandestins refoulés, le pays pourrait se montrer aujourd’hui plus accueillant envers ceux qui le méritent. L’important pour eux est de donner mauvaise conscience aux autochtones et de déstructurer un peu plus le pays. Le subtil Marcel Gauchet, pertinent mais bienveillant, leur a dit : « Les droits de l’homme ne sont pas une politique. » D’autres dans son sillage ont fait remarquer que l’on ne faisait pas la politique avec de la morale. Je n’ai pas leur bienveillance. Ces gens-là sont sans morale. Ils se moquent des Érythréens et des Syriens, d’ailleurs ils n’ont jamais manifesté pour l’Érythrée et la Syrie. Comme ils se moquent de la France.